Différences entre versions de « Salix - Habiter le vivant »

De ɴon-ᴀ
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vanneries sauvages et autres artisannats,
 
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Habitons le vivant par nos rencontres.
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et expérimentations en tous genres,
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entre humain·e·s et non-humain·e·s.
  
  

Version du 9 février 2021 à 20:04

Cet entremêlement complexe que nous signifions maladroitement par le concept "Nature" a besoin d'être habité ;

Habiter comme connexion entre l'être et le milieu - demeurer, vivre dans et avec - ;

l’être et le milieu ne faisant qu’un ;

Despotes, gestionnaires, et gardien·ne·s font fausses routes.

Habiter le vivant pour réintégrer l'humain·e dans des boucles écosytémiques vertueuses ;

Habiter le vivant pour dépasser la "Nature"

Dépasser la "Nature" pour habiter le vivant

L’humain·e comme écosystème parmi les écosystèmes.


Le laboratoire sauvage ɴon-ᴀ, cherche via « Salix » ,

à expérimenter des manières d'habiter le vivant,

à questionner le concept de "Nature",

et parallèlement à saisir la résurgence et le rôle de la sorcellerie dans l'éco-militantisme.

Cette expérimentation socio-technique est l'élaboration de petits habitats vivants.

Des cabanes en saule,

constructions ritualisées,

rituels de la racine.


La cabane est devenue un symbole d'une écologie radicale ;

Elle est la manière, pour les zadistes et autres marginaux, d'habiter le vivant.


« Salix - Habiter le vivant » se compose de rencontres,

sur un outil d’édition de texte collaboratif :

https://semestriel.framapad.org/p/habiter-le-vivant-9k6l?lang=fr&fbclid=IwAR1BkDxpmyEMTX_yHoKDrUCzGT-Hq3mESP0eXBr6jOHSHJ5HtjZswYlWxQU ,

et sur des terrains questionnant la « Nature » comme concept :

Friches post-industrielles, réserves naturelles, ZAD, et fragments d’Holocène.


Lectures,

rituels,

constructions de cabanes vivantes,

dérives pyschogéographiques,

inventaires écologiques,

herboristeries,

vanneries sauvages et autres artisannats,

et expérimentations en tous genres,

Habitons le vivant par nos rencontres,

entre humain·e·s et non-humain·e·s.


- Le 25 novembre 2020,

Sainte Catherine où tout bois prend racine,

dans la friche 50°48'06.5"N 4°17'42.2"E

"Rendez-vous à l'écluse" - Après la joie des retrouvailles - une minuscule réserve naturelle où nous taillons quelques branches sur un trogne de saule blanc - une traversée des usines et des chantiers fagot dans les bras une poésie dystopique post-industrielle - friche et techno-sol sur fond de centrale électrique - friche où Xxxxx a jeuné dans le silence avec ses ami·e·s - traces de vie feu encore chaud excréments humains mous - terre artificielle terrain post-nature pourtant abondant de vivant - recherche d'outils de fortune dans les décombres légèrement souillés par la merde - branches de saule plantées en rond imparfait - rituel de la racine fumigation de résine de pin et de cyprès inscription d'incantations à l'encre de coprin chevelu et stylet de saule papier fermé par une croix de saule enterrée avec une fleure de pavot séchée au centre de la fondation de la cabane vivante - offrande de bière industrielle -


Friche post-indus 1
Rituel de la Racine 1
Fondation
Techno-sol
Friche post-indus 2
Rituel de la Racine 2