Faire porte féconde

De ɴon-ᴀ
Révision datée du 22 février 2021 à 16:56 par Martin (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

notes

Lecture de "Discours sur le colonialisme" Aimé CÉSAIRE, 1955 (lien vers le .pdf en ligne)

"j'admets que mettre les civilisations différentes en contact les unes avec les autres est bien ; que marier des mondes différents est excellent ; qu'une civilisation, quel que soit son génie intime, à se replier sur elle-même, s'étiole ; que l'échange est ici l'oxygène, et que la grande chance de l'Europe est d'avoir été un carrefour, et que, d'avoir été le lieu géométrique de toutes les idées, le réceptacle de toutes les philosophies, le lieu d'accueil de tous les sentiments en a fait le meilleur redistributeur d'énergie."

Ici l'auteur insiste sur la nécessité des civilisations à entrer en contact. Mais ensuite, il précise que la colonisation n'était pas la meilleure façon d'établir ce contact.

En comparant ensuite les crimes coloniaux au nazimes. Selon lui, ce que les européens reprochent à Hitler :
"ce n'est pas le crime en soi, le crime contre l'homme, ce n'est pas l'humiliation de l'homme en soi, c'est le crime contre l'homme blanc, c'est l'humiliation de l'homme blanc, et d'avoir appliqué à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les Arabes d'Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d'Afrique."

Ainsi, il explique que l'humanisme occidental est parcellaire, sélectif et ainsi profondément raciste.
 
p.100

Une civi. qui colonise est selon lui une civi. déjà malade., ce qui lui permet de donner la définition suivant de la Colonisation:


Colonisation : tête de pont dans une civilisation de la barbarie d'où, à n'imoorte quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation.

autre