Les utopies réactionnaires

De ɴon-ᴀ
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"Les Utopies réactionnaires", conférence-performée de Théo Bourgeron

Résumé : C'est pendant les vacances de l'été 2021, lors d'une randonnée sur le pic du Canigou, que j'ai rencontré Walter Benjamin. L'intellectuel allemand, désormais éleveur de chèvres et salarié à mi-temps au bistrot du Canigou, continue d'écrire de temps à autres. Avec cette conférence performée, je propose la traduction de l'un de son texte le plus récent : Les Utopies réactionnaires. Il y traite de questions lourdes, notamment de l'épuisement de la conjoncture néolibérale, du retour du fascisme et du rôle de la création dans l'ouverture de futurs utopiques. Cette intervention est l'occasion d'en proposer un commentaire, agrémenté de photos de vacances et de digressions

Théo Bourgeron est chercheur. Il s’intéresse de près à la finance, de très près même puisqu’il l’observe de l’intérieur : pour sa thèse, il réalise une observation ethnographique de fonds d’investissement parisiens. Il a écrit des articles pour des revues académiques et des journaux, ainsi que deux livres de non-fiction (éditions Raisons d’Agir et Routledge). Ses recherches sont aussi fictionnelles. Il a publié deux romans, des nouvelles et de la poésie auprès de plusieurs revues (Catastrophes, AOC.media, Cockpit, Infusion, etc.) et maisons d’édition (éditions Lunatique et Buchet/Chastel). Entre 2015 et 2020, il a travaillé pour Simon Goldin et Jakob Senneby dans le cadre de leur projet « Zero Magic ». Chercheur associé du laboratoire sauvage Désorceler la finance entre 2020 et 2022, il a contribué au projet de « fiction audioguidée » rétrofuturiste présentée à la Biennale de l’Image Possible de Liège, ainsi qu’au « rituel radioactif de désenvoûtement du marché de la santé » présenté à Bruxelles et à Liège en octobre 2020.